The Great recovery: Objets du passé/technologie du futur

Great recovery-1-100%design

Great recovery-1-100%design

La question est la suivante: Quel rôle peuvent jouer les designers et entreprises dans le processus de diminution des déchets industriels?
« Si les designers pouvaient voir les problèmes inhérents au design auxquels font face les ouvriers dans les usines de désassemblage, peut-être qu’il en serait autrement ». C’est en partant de cette réflexion que Sophie Thomas (co-directrice Design du RSA) à souhaité lancer un grand projet de réflexion autour du management des ressources dans le secteur du Design.

Selon une étude, 98% des ressources utilisées dans notre économie actuelle, termine en déchets en moins de 6 mois. Comme nous le savons déjà, une grande partie de ces déchets pourraient être ré-utilisés. Par exemple, dans une tonne de téléphones mobiles il y a plus d’or que dans une tonne de roche extraite d’une mine d’or, et il est bien plus simple d’extraire l’or d’un téléphone… D’autres éléments pourraient également être récupérés si seulement le design des téléphones portables facilitait ce processus.
Great recovery-2-100%design
L’Europe pourrait facilement économiser plus de 220 milliards de £ par an si les produits étaient conçus de façon à aider la récupération de matériaux et éliminer le gaspillage. Ce modèle d’économie circulaire est un tournant face au business modèle linéaire du « j’achète-je consomme-je jète », vers une économie ou la ressource serait en quelques sortes « louée » pour créer/fabriquer un produit, récupérée puis réutilisée pour re-fabriquer ce produit.

L’eco-design et l’utilisation de matériaux recyclable ne suffisent plus pour rendre un projet crédible en termes d’environnement. The Great recovery project, « c’est prendre le problème au niveau moléculaire et établir un véritable processus de co-création entre les parties prenantes impliquées dans le cycle de vie d’un produit tout en y intégrant une nouvelle approche logistique.
Great recovery-3-100%design
Ce projet à été officiellement lancé en Septembre lors du salon 100% design et est supporté par le RSA (Royal Society for encouragment of Arts, Manufactures and Commerce) au Royaume-Uni.

Cette réflexion autour de la réutilisation des matériaux s’articule parfaitement avec le mouvement naissant de l’impression 3D. Bien qu’étant une technologie encore élitiste (plus de 3000$ pour une imprimante 3D) il n’est pas impossible qu’on retrouve dans des boutiques ou chez nous ce type de machine dans les années à venir afin de re-créer des pièces pour remplacer celles qui sont abimées ou cassées…

Plus d’informations: www.greatrecovery.org.uk (site en anglais)